Être dans la peau d’un.e entrepreneur.e ne veut pas obligatoirement dire avoir sa propre activité .
On parle d’ailleurs de plus en plus d’intra entrepreneurs … pour définir celles et ceux qui entreprennent au sein d’une entreprise en étant salarié.e.
Par contre, ce qui parait important , c’est d’acquérir un état d’esprit d’entrepreneur. Pour vous aider, je vous propose de découvrir 4 façons d’améliorer votre état d’esprit, afin de devenir plus entreprenant.
Voici , entre autre, les sujets abordés
- Avoir une âme d’entrepreneur peut être utile à qui ? Et dans quelles conditions ?
- Pourquoi basculer du « Ce n’est pas mon travail » à « Comment puis-je y remédier ? » est si puissant
- Comment, en utilisant une simple question, vous pouvez encore mieux exploiter vos propres ressources
- Pourquoi jouer la sécurité est plus risqué que de prendre des risques
- Pourquoi votre capacité de rebondir doit devenir votre meilleure alliée
… et plein de petites astuces et d’exemples qui vont vous permettre d’utiliser au mieux ces 4 qualités .
Et ainsi exploiter la meilleure version de l’Entrepreneur.e qui est en vous
Transcription de la vidéo:
Salut c’est Alain
Quand on parle d’entrepreneur, on voit d’abord une personne qui créé et développe sa propre activité.
Mais nous pouvons toutes et tous être entrepreneur. Alors vous vous demandez peut être si vous avez l’âme d’une ou d’un entrepreneur.e, alors je vous propose que l’on évoque ensemble 4 façons d’adopter le bon état d’esprit .
Parce qu’avant tout entreprendre un état d’esprit.
En non pas, surtout au début, une position hiérarchique.
Mais avant de détailler tout ce la, si vous êtes nouveau sur cette chaîne, sachez que j’y partage du contenu pour vous permettre d’optimiser votre quotidien et votre vie pour ainsi exploiter la meilleure version du leader et de l’entrepreneur qui est en vous.
Une histoire de co élévation
J’adore utiliser la notion de co-élévation, qui est , si je l’image, une sorte de système à ascenceurs multiples . Chaque personne représente un ascenceur dans lequel tout autre personne peut monter : nous nous élevons ainsi tous au contact les uns des autres.
C’est en fait une autre façon de construire sa réussite. Personnelle et professionnelle. Et celle des autres .
En tant qu’entreprenant, quand vous travaillez dans une entreprise pleine d’entrepreneurs, vous êtes au contact de personnes qui mangent des problèmes au petit déjeuner, des gens qui voient derrière chaque problème une opportunité, et qui crée des opportunités pour l’entreprise.
Tout l’ensemble évolue vers quelque chose de mieux .
Un état d’esprit d’entrepreneur , pas uniquement pour des « entrepreneurs »
Donc en tant qu’entrepreneur, cela aide vraiment de se construire une équipe qui pense s,e comporte, réagit comme des entrepreneurs. Cela marche aussi même si vous travaillez pour une entreprise et que vous n’êtes pas le chef d’entreprise (et que vous n’êtes pas celui qui est à la tête tout en haut) ! .
Vous êtes peut-être quelqu’un qui gère un département ou travaille pour un patron… mais si vous êtes résolveur de problèmes, si vous êtes prêt à le faire quitte à prendre certains risques pour vous-même ou pour vos collègues ou pour vos clients, cela vous bénéfique pour tout le monde.
Et mieux encore : cela marche aussi pour sa vie personnelle, la vie en famille par exemple .
Car cela se résume à prendre le bon un état d’esprit, et c’est ce que nous voulons aborder aujourd’hui.
Etat d’esprit n°1 : se dire que tout dépend de soi
La première façon de se mettre dans la peau d’un entrepreneur, c’est de se dire que tout dépend de soi . En voyant un problème, un obstacle, une contrainte, il ne faut plus se dire « cela n’est pas de mon ressort ». Ou « c’est bon, quelqu’un d’autre va s’en occuper »
Au lieu de cela, le but est ici de se dire : « Comment je peux être partie prenante pour améliorer cela « . Et de se mettre en mode pro action, pour initier la recherche d’une solution qui résout le problème.
Celui d’un client. Ou d’un problème d’organisation. Ou d’un problème plus technique.
C’est ce que l’on pourrait appeler la loi de réplication : chaque personne, dans ce type d’organisation, se comporte comme son dirigeant, comme si elle avait le pouvoir , la délégation, pour être partie prenante du changement.
Tout ne passe plus par une hiérarchie et un système de décision et de validation vertical.
Vous n’êtes plus celle ou celui qui résout tous les problèmes. Vous n’êtes plus obligé d’être celui qui a toutes les idées… car vous pouvez aussi vous dire que de meilleures solutions et de meilleures idées peuvent venir de vos collaborateurs.
Et vous savez quoi : cela marche aussi extrêmement bien dans la vie de tous les jours. à la maison par exemple.
Alors attention, je ne parle ici de donner le pouvoir total.
Mais plutôt de rentrer dans un état d’esprit collectif, tel que le décrit si bien Stephen Covey . A savoir agir, décider, réagir chacun dans ce que nous sommes en capacité de prendre dans notre zone de contrôle.
Sans se renvoyer la balle, sans la donner à quelqu’un d’autre.
En prenant la responsabilité de nous-mêmes.
Sans sur contrôler les autres en terme de délégation (si vous cherchez des pistes pour améliorer votre délégation j’en ai déjà parlé dans ce lien ).
Mais aussi sans se décharger totalement sur les autres .
Il faut « juste » donner le bon niveau d’autonomie, c’est à dire faire confiance à la résolution, même si cela n’est pas fait comme nous le faisons ou de la façon dont nous l’aurions résolu… Oui, je sais, pour certain cela risque d’être une sacré transformation !
Mais c’est comme cela que l’on passe de homme orchestre à chef d’orchestre !
Donc de l’expert à l’Entrepreneur !
Etat d’esprit n°2 : l’ingéniosité
Le deuxième type d’état d’esprit entrepreneurial est l’ingéniosité.
Parfois, vous n’avez pas à votre disposition immédiate les ressources nécessaires. Vous n’avez pas le temps . Ou vous n’avez l’argent. Ou les compétences nécessaires à .
Le but ici est d’amener les gens – et soi même ! – à réfléchir aux ressources de manière créative. Un peu comme pour Apollo 13, où il faut faire rentrer un truc rond dans un truc carré avec les moyens du bord !
Pour cela, posez vous des questions du genre :
Que pourrais-je trouver pour gagner du temps ?
Que pourrais-je proposer pour rendre ceci plus plaisant?
Le switch ici est de regarder quelque chose qui peut paraitre, d’une certaine manière, comme étant négative. Pour demander : « Pourquoi cette situation est un avantage ? Qu’est-ce que cela rend possible ?«
Etat d’esprit n°3 : Accepter le risque … voir le risque d’échouer
Ce qui nous amène au 3ème état d’esprit : accepter la notion de risque . Et peut être plus important encore : être tolérant au risque de l’échec
Dit autrement : c’est oser sortir de sa zone de confort ! A chaque fois que vous avez peur d’agir, demandez vous
De quoi ai-je si peur ? Et que puis-je essayer malgré cela ?
En prenant un risque, vous allez devoir être pus vigilant, plus concentré, et vous mettrez certainement plus d’intention . Votre cerveau va activer votre système d’activation réticulaire, c’est à dire qu’il va se focaliser sur ce qui est important, pour vous, là maintenant.
Ce qui amène à la deuxième partie : accepter d’échouer.
Souvent, nous ne passons pas à l’action par peur de ne pas réussir .
Donc dans ces cas là, nous n’agissons pas pour ne pas être critiqué, pour ne pas être montré du doigt, pour ne pas être dévalorisé … et peut être pire : pour ne pas se dévaloriser .
Du genre si un client nous dit non à une offre , votre petite voix intérieur va dire « tu vois que tu n’étais pas capable de proposer une offre à ce type de client ».
Au lieu de se dire « qu’est-ce que je pourrais améliorer pour la prochaine fois, comment je peux trouver une meilleure façon de présenter mon offre et lever encore mieux les objections«
Dans son livre GAP AND GAIN, Dan Sullivan explique très bien comment switcher en terme d’état d’esprit: au lieu de regarder constamment l’écart entre là où nous en sommes par rapport à là où nous voulions aller, il est important de se dire :
voilà ce que j’ai accompli .
En se demandant ensuite : « que s’est-il passé en cours de route ? En quoi ai-je avancé , au point que, maintenant, voici ce qui est génial et qui n’était pas vrai avant que je commence ? »
Etat d’esprit N°4 : la résilience et l’antifragilité
Et le dernier point que je voulais aborder est la notion de résilience . Ou mieux , la notion d’anti fragilité .
Pour expliquer simplement, la fragilité fait que nous ne nous relevons pas . Quelque chose se brise. La résilience c’est cette capacité par exemple d’un bébé à tomber sans arrêt quand il apprend à marcher et de se releve à chaque fois… et nous sommes tous passés par là en tant qu’Humain qui marche !
Et il y a l’anti fragilité … un terme que j’ai été cherché chez Nassim Taleb.
Ici, l’idée est de surmonter un obstacle, et que celui nous rende plus fort : non seulement nous sommes capable de continuer, mais en plus cela nous évoluons, nous progressons grâce à cet obstacle .
Savez vous que quand vous faites du sport. vous provoquez des micros ruptures dans vos muscles. Et que chaque fois que vous faites un pas, que vous marchez, vous provoquez des vibrations qui provoquent elles même des micros fissures dans vos os : c’est comme cela que vous rendez votre corps plus fort, et plus compétitif et que vous faites des progrès … donc en fait , sans le savoir , vous utilisez déjà l’anti fragilité !
Pour conclure, voici ce que je voulais vous dire
Voyez tout cela une sorte de cercle vertueux :
Je prends des risques. Je réussis ou j’échoue. Mais quoiqu’il arrive, j’en tire une leçon, un apprentissage. Si je le prends de façon positive, alors cela me rend plus confiant en mes capacités .
Donc je peux reprendre un risque.
Vous le voyez, en acceptant de vous mettre dans la peau d’une ou d’un entreprenant, vous allez être capable de changer de perspective. De changer la façon dont notre culture nous inculque de rester dans la norme ou dans un état esprit : voilà qui je suis , avec mes forces et mes faiblesse, et c’est comme cela que je vais diriger ma vie et mon activité professionnelle.
Car nous avons toutes et tous le pouvoir d’initier des changements , en trouvant des choses dans notre identité, dans nos schémas de pensées, dans nos comportements , dans nos résultats que nous pouvons faire évoluer
Il suffit pour cela, comme nous venons de le voir
- 1. de prendre la responsabilité ,
- 2 de rester ingénieux ,
- 3 d’accepter d’être tolérant au risque et à l’échec.
- Et 4 de travailler sa résilience et surtout son anti fragilité.
C’est comme cela que nous devenons meilleur et que nous exploitons notre meilleure version
A tout vite
bye